Le 28 mai dernier, le Premier ministre a annoncé l’autorisation d’ouverture des équipements sportifs et des piscines le 2 juin dans les zones vertes et le 22 juin dans les zones orange. Si les maires et présidents d’intercommunalité sont convaincus de la nécessité de l’ouverture des équipements sportifs, la chronologie et le délai d’ouverture placent un grand nombre d’entre eux en difficulté, notamment concernant les piscines publiques.
Sans surprise, la réouverture des piscines pendant la période estivale va être très appréciée par la population, notamment pour les personnes ne pouvant pas partir en vacances. Les demandes de créneaux ou d’accès sont d’ailleurs déjà nombreuses. Ainsi, les président de l’Andes, l’AMF et France Urbaine ont co-signé un courrier adressé à la ministre des Sports pour lui faire part de leurs inquiétudes concernant la réouverture des piscines publiques.
Une demande d’aide à titre exceptionnel
Dans ce courrier, ils évoquent les difficultés de la mise en place du protocole sanitaire corrélées à la baisse d’importantes ressources en raison de la diminution automatique de la Fréquentation maximale instantanée (FMI) liée à ces contraintes sanitaires. Conséquences : les charges d’exploitation vont augmenter et les recettes d’exploitation diminuer, accentuant le déficit d’exploitation de ces structures, souvent pointé du doigt. Ainsi, les trois présidents demandent une aide à titre exceptionnel afin que les collectivités puissent assumer ce service public et ouvrent les complexes aquatiques durant la période estivale. « Cette aide pourrait prendre la forme d’un plan gouvernemental exceptionnel Piscine COVID19 sur l’aide au fonctionnement des complexes aquatiques. A des fins de lisibilité, ce soutien pourrait se matérialiser par la prise en charge de la perte d’exploitation entre l’année N et l’année N-1 qui est comptabilisée dans les comptes publics des collectivités locales » précise le courrier.
Voir le courrier complet ci-dessous (pdf).